activites familiales

Papy René nous a quitté après près de 70 ans de présence communautaire avec Clémence, mais la vie continue pour nous tous, sa grande famille. Il est toujours important d’être très présent pendant cette période de vide qui suit toujours un départ (je pense aussi à mes sœurs Muriel et à Françoise, épouses de deux amis disparus récemment).   Aussi, ce week-end est l’occasion de faire en sorte que cette période de deuil se déroule le mieux possible. Ce fut l’occasion de nous promener dans Bordeaux sur le nouveau pont Chaban-Delmas ouvert à la circulation le lundi 18 mars 2013, un pont dont le partie centrale de 117 mètres s’élève entre les quatre piles pour laisser le passage des paquebots de tourisme. Une réalisation tant technique que de qualité.

Puis, de nous rendre place Pey-Berland où depuis novembre 2012 à la nouvelle statue de Jacques Chaban-Delmas par Jean Cardot, un homme de bien que j’ai bien connu, et dont j’ai apprécié le projet de « nouvelle société » qu’il ne put mettre en place. La France a raté un grand président… malgré ce que dit Alain Pompidou dans son ouvrage. Ce que n’a pas compris l’auteur, c’est que Chaban faisait confiance à ceux qui travaillaient avec lui et il savait déléguer. Bref… Le créateur de l’œuvre s’était vu confier la création de la statue fin 2007. Il aurait dû la livrer en 2010, une opération chirurgicale l'a privé d'atelier un an et demi. Cette statue de 3,20 m de hauteur

Puis ce fut le départ pour profiter du soleil à Lacanau. Le temps était un peu frais, mais pas suffisamment froid pour ne pas déguster une glace. Et d’admirer les vagues roulantes de la mer : il n’y avait pas de surfeurs ce jour-là…  J’en profite pour admirer toute une série de mots Harley-Davidson... Belles machines… Belle journée où j’ai vu le sourire sur le visage de notre Mammy, près que 90 ans. A suivre…

Venue de l'ile paradisiaque

de la Réunion, Inés vient de passer quelques jours avec son père Yannick dans sa ville natale, Dijon.

De beaux moments forts pour pallier cette distance, et donc la non-possibilité de se voir souvent. 

Repas en famille,visite de la cité avec le tram, balade...A bientôt Alain

Il est à noter, dans un monde très individualiste basé sur le profit maximum, que des magasins, des fournisseurs vont bien au-delà de la relation contractuelle habituelle d'achat et de vente de produits avec leurs clients, en leur proposant de participer à des soirées ou à déguster, pour un prix modique, des repas dont le contenu sort de l'ordinaire. C'est le cas d'Ikea Dijon et de son équipe de direction, M. Philippe Monneret  et de son sympathique responsable de la communication Denis Cartillier.

Par exemple, le 8 janvier 2012, la soirée cinéma à l'Olympia de Dijon où, après un buffet particulièrement bien fourni de produits suédois, Pauline et moi-même au milieu de 370 clients, nous avons pu assister à la projection de l'odyssée de Pi, du réalisateur chinois Ang Lee , nommé hier avec onze citations pour la 85ème cérémonie des Oscars (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur montage, meilleure musique de film, meilleur scénario adapté et meilleure photographie).

Le thème central est  la recherche de Dieu. Une promesse assez surréaliste du réalisateur : filmer en 3D, durant deux heures, un jeune garçon et un tigre, naufragés sur un canot de sauvetage, dérivant seuls sur l'océan Pacifique.

Ce conte de fée moderne et spirituel raconte l'histoire de Piscine Molitor Patel, dit Pi, un jeune Indien né à Pondichéry au début des années 70, au cœur de l'ancienne colonie française. Au beau milieu de nulle part, tout en faisant attention de ne pas se faire dévorer par un félin féroce dont l'instinct meurtrier est décuplé par la faim et la peur, le jeune homme va devoir apprendre à survivre. La fin est très étonnante. Un peu longuet au départ, il prend vite du sens derrière les mots et les images dans cette allégorie qui dépasse le temps et l'espace.

A noter le petit rôle court mais intense de Gérard Depardieu, le cuisinier du cargo particulièrement odieux.

Ce film est basé sur le roman de Yann Martel, L'Histoire de Pi, qui obtint le Booker Prize en 2002, et s'est vendu à plus de sept millions d'exemplaires dans le monde. 

Donc, une soirée formidable que nous avons beaucoup apprécié.

Joyeuse soirée avec mon petit-fils Willy (photo à contre jour, j'ai des progrés à faire). Tous les deux, nous sommes allés voir le match de basket  d’Eurochallenge opposant la JDA Dijon à l’équipe estonienne du Tartu Rock. Un match sans réel enjeu pour la JDA déjà éliminée de la compétition mais qui avait à cœur de l’emporter devant son public. Et la JDA a largement gagné 83-61, dont quelques paniers à 3 points. Dommage que cela vienne un peu tard, mais c'est le sport. Un public parsemé mais avec des passionnés.

Au retour, je ne peux m'empêcher de prendre cette photo de la place Darcy et de la station des deux lignes de tram située à 50 mètres de chez nous. Quand les arbres auront grandis et repris leurs feuilles (ils viennent d'être replantés), cela sera formidable et agréable. Bravo aux créateurs de cet aménagement qui sera en phase avec la future "via Liberté", l'ancienne rue de la Liberté devenue pietonnière. Cela change la qualité de nos vies avec la disparition des nombreux bus et voitures qui venaient polluer notre environnement. C'est chouette... 

 A bientôt. Alain

Pour la famille éloignée et ceux que j'aime : des nouvelles du patriarche. Après des moments très difficiles, René, 96 ans, revit même si aujourd'hui il pèse moins de 50 kg. Depuis de longs mois, il est en souffrance, et ma chérie reste tous les jours à Bordeaux auprès de lui. Quelques photos bien tristes hélas pour un homme qui était si alerte et d'une grande culture. L'occasion aussi de voir Clémence, sa compagne si discrète.

A bientôt Alain

Durant une semaine, Dijon a accueilli le huitième festival de musique mécanique, qui s'est terminé ce dimanche. Un moment fort de la capitale des Ducs de Bourgogne qui nous a permis de découvrir, ou redecouvrir, ces étranges boites à musique notamment les orgues de barberie et les pianos mécaniques. C'est ainsi que j'ai pu assister à un concert de musique classique dans la salle des Etats (à la mairie) par le "Trio Palatinat", à un concert de sept orgues dans la cour d'honneur de la Mairie par "Das Plälzer-Drehorgel-Ensemble" mélangeant musique classique et chansons populaires, un concert sur "les nuits parisiennes d'Offenbach"...  Sans oublier les animations musicales de rues avec de petites orgues et de nombreux animateurs comme ce chanteur entrainant le public à le rejoindre dans l'évocation d'anciennes chansons populaires du début du siècle passé.  

Ce festival s'est accompagné d'une semaine de découverte avec des expositions notamment à l'Hotel de Vogüe sans oublier les animations pour les petits et les grands à la salle de Flore. Les enfants de 2 à 7 ans ont pu assister et participer au "merveilleux voyage de Lili et Lila au pays magique de l'orgue de barbarie".

Un véritable moment de joie et de partage avec un public nombreux venu par notre nouveau tram dans une rue de la Liberté en plein travaux. Au printemps prochain, elle deviendra complétement pietonnière, l'occasion de changer de nom pour devenir de la sympatique dénomination de "via Liberté". 

Le prochain festival est prévu en septembre 2015.