Continuant ma visite, je suis allé à la limite de l'Isère, aux grottes de la Balme où Mandrin aurait séjourné. Accueil chaleureux de la responsable de l'accueil des grottes, que je remercie sincèrement, et qui m'a fait des photocopies d'articles sur Mandrin que je connaissais pas. D'autant qu'il est dans mes projets d'écrire un livre sur lui. Malgré la beauté des grottes, Mandrin n'y aurait pas fondu de l'or...

Continuation ensuite vers le Mas-Rillier, la statue la plus haute de France, trente mètres. Construite au début de la Seconde guerre mondiale, cette Madone, avec le campanile aux 50 cloches qui l'accompagne, est particulièrement impressionnante sur cette colline de Miribel.

Et je vous raconterais cela dans l'ouvrage que je termine la rédaction sur l'Ain et dont la parution est prévue au 1er trimestre 2012. A suivre... Alain

Seconde victoire pour le DFCO, notre équipe de football dijonnaise. Elle est sur la bonne voie avec 6 points en 4 matches et un départ difficile. Allez les gars, on est avec vous.

Christophe Lemaitre, de Culoz dans l'Ain, là il y a le "levanez", bravo pour taperf. C'est la première fois qu'un français termine 4e d'une compétition mondiale - mieux que Bambuck. Et aussi à notre junior, Jimmy Vicaut qui termine 6e. Champion d'Europe junior, il n'a que 19 ans, et il promet.

Enfin, bravo à nos quatre champions du monde de judo : Teddy Riner (cinquième titre), Audrey Tcheumeo, Lucie Decosse, Gevrise Emane et toute l'équipe de France.

Toujours dans mon périple dans l'Ain, je n'ai pu m'empêcher à Belley d'aller voir où Lamartine passa quelques années, où trône sa statue alors qu'il n'avait que dix-huit ans, et où il rédigea un de ses plus beaux poème, ses adieux au collège de Belley.

Direction Lavours pour découvrir au fond d'une cour le "Lit-du-Roi", où au retour d'Italie où il mourut, l'empereur Charles-le-Chauve passa un moment. Aujourd'hui, cet ancien tombeau romain sert à recueillir l'eau d'une fontaine. Triste destin... 

Direction Bregniais-Cordon pour découvrir cette ancienne pirogue de 12 mètres de long, taillé dans un chêne, datant au minimum de 20 siècles. Elle fut découverte dans les alluvions du Rhône et reste encore aujourd'hui unique.

A suivre... 

Toujours sur mon ouvrage dans l'Ain pour un futur ouvrage, j'ai eu le plaisir de faire de nouvelles découvertes. Tout d'abord, merci à la responsable du fond ancien de la médiathèque de Bourg-en-Bresse qui, malgré les travaux, m'a acceuilli dans son bureau pour me permettre de collecter des informations sur... la sorcellerie.

Ensuite, il m'a fallu rechercher au milieu des broussailles ce "Fort Sarrazin" prés d'Ambronay qui semble être sorti de la mémoire locale. Merci à ce paysan qui m'a donné la piste me permettant d'y accéder en traversant un champ de maïs. Nouvelle recherche sur l'éventuel pont romain de Pierre-Châtel... Les informations communiquées par Philippe Artru, géologue, m'ont permis de mieux comprendre sa découverte. Sur place, M. Vinet, chercheur local, m'a accompagné pour me faire voir, "de visu", les traces des accrochages sur la falaise. Mais aussi ce "Fort-Cellier" accroché à trente mètres de hauteur sur une falaise.

Ce fut ensuite la rencontre au château de la Balme avec M. de Cordon, descendant des comtes de Seyssel. J'ai pu voir où s'était déroulé cette fameuse fête de 1744 dans les grottes sarrasines et dans son château. Elle regroupait selon les écrits plus de six mille personnes. Louis XV lui donnera le titre de comte. Il était temps de rentrer.

J'ai dormi à la maison St Anselme, à Belley, l'ancien séminaire...

A suivre 

Dans mon dernier ouvrage sur les nouveaux mystères de Saône-et-Loire, j'avais donné la recette de la pochouze. Je vous la transmet. Depuis le XVIe siècle, la pôchouze, un plat traditionnel de poissons cuits dans une sauce au vin blanc fait le bonheur des habitants de la région et des nombreux itinérants. Le mot pochouse viendrait de « pochous », pêcheur, ou sac du pêcheur. Il est vrai que Verdun-sur-le-Doubs est le pays des pêcheurs.Dans l’assiette, ce sont perches, brochets et anguilles qui se mélangent dans un heureux mariage. Et tous ensemble, les joyeux dégustateurs chantent : « J’sons de Verdun, j’ons d’la gueule et j’savons nager. » Dans les livres de dépenses des cuisines de l'hôpital de Chalon-sur-Saône au XVIIe siècle, on glorifiait cette «  soupe de pêcheurs où l'ail et le vin blanc s'entendent à merveille pour accommoder les poissons de la Saône avec ceux du Doubs, la chair grasse de l'anguille et de la tanche avec la chair maigre de la perche et du brochet. »

    Chacun possède sa recette, aussi je vous en propose une parmi d’autres.

  « Pour faire une bonne pochouse, il faut  plusieurs poissons de rivière, deux gras et deux maigres, comme brochet, carpe, sandre, perche, anguille, tanche ou encore  truite... Après avoir été vidés, ces poissons sont découpés  en gros morceaux, puis déposés sur un lit de lardons, d’ail pilé, de thym, d’estragon, de persil..., dans un grand fait-tout.Les poissons les plus fermes sont au fond. On recouvre de vin blanc et on porte à ébullition.On ajoute alors un mélange de beurre et de farine.On laisse cuire à feu vif pendant vingt minutes, puis à feu doux pendant dix minutes. » La main du chef, c’est la finition. De savoureux petits croûtons de pain aillés et poêlés sont disposés dans l’assiette. On y dépose les morceaux de poissons et on recouvre le tout de la sauce chaude, fumante et parfumée.Bon appétit !

    Aujourd’hui, d’autres villes l’ont adopté - pôchouze de sabagnin, pochouze au vin jaune avec du saumon et des truites - en Franche-Comté voisine,Depuis 1949, la Confrérie des chevaliers de la pôchouze a repris le flambeau pour mettre en valeur ce qui fait partie maintenant du patrimoine de Verdun-sur-le-Doubs. A déguster, avec modération, de préférence avec du Meursault blanc.

Ce dimanche 21 août 2011, réunion amicale très sympathique à Cheilly-les-Maranges, un petit village vinicole à la limite de la Saône-et-Loire et de la Cote d'Or, célèbre pour ses vins "les Maranges", sa douceur de vivre. Traversé par la Cozanne, une rivière qui prend sa source au "Bout de monde" vers Nolay (voir un article précédent) et qui descend la vallée des Maranges pour se jeter dans la Dheune qui traverse l'entrée du village. Sans oublier le canal du centre.

Accueil toujours aussi fabuleux de Marie et de Daniel. Ce sont des coeurs ambulants tant ils savent ce que veut dire les mots amitié, partage . Nous étions à l'intérieur tant la canicule frappait. Nous étions une vingtaine à partager les agapes préparés avec amour par nos hôtes et Didier. C'était si copieux que nous n'avons pas pu tout manger. Quand aux vins, ils étaient fabuleux, dégustés naturellement avec modération. S'en est suivi une grande discussion philosophique sur la conscience de l'homme. Est-elle innée, génétique, gagnée au fil du temps par le développement des émotions. Naturellement, nous n'avons pas conclu, était-ce possible d'ailleurs d'en être autrement ?

Une journée à marquer d'une pierre blanche. Merci à tous les participants. A bientôt  

Il aura fallu attendre le 3e match pour voir la première victoire de notre club de football depuis sa montée en Ligue 1 de football, débloquant ainsi le compteur. Et quelle victoire ! Face à l'équipe de Lorient, qui avait déjà une victoire et un nul, malgré l'expulsion de Meïté, donc réduit à dix, notre DFCO a fait preuve d'un grand courage et d'une grande lucidité.

Un coup de chapeau à notre entraîneur Philippe Carteron qui, au début de son interview, a rendu hommage à l'attaquant lorientais Julien Quercia, blessé par notre joueur. C'est grand, c'est beau, c'est un geste d'un mec vachement humain.Merci Philippe, continue comme cela. Tu nous fais honneur.

Et c'est l'état d'esprit du DFCO, une équipe de joueurs jouant avec leurs tripes.Ils ont fait un match collectif. A bientôt pour d'autres victoires.  

C'est avec un plaisir certain que j'ai redécouvert le cirque du Bout du Monde prés de Nolay, en Côte d'Or. Voici ce qu'en disait Alexandre Dumas dans ses Impressions de voyages vers 1850.

«  Lorsque nous redescendîmes au village, on nous demanda si nous avions vu le Vaux-Chignon (Vauchignon) ; nous répondîmes négativement, le nom même de cette curiosité nous étant inconnu. Comme il n’était encore qu’une heure de l’après-midi, nous ordonnâmes au postillon de nous y conduire. […]. Cinq minutes après, il tournait court devant une espèce de précipice. Nous étions arrivés à la merveille. En effet, c’est une chose bizarre : au milieu d’une de ces grandes plaines de Bourgogne, où nul accident de terrain n’empêche la vue de s’étendre, le sol se fend tout à coup sur une longueur d’une lieue et demie sur une largeur de cinq cents pas, laissant apercevoir, à la profondeur de deux cents pieds à peu prés, une vallée délicieuse, verte comme l’émeraude, et sillonnée par une petite rivière blanche et bruissante. […]. Nous descendîmes une rampe assez douce, et au bout de dix minutes à peu prés, nous nous trouvâmes au milieu de ce petit Eldorado bourguignon, que les roches qui l’entourent, coupés à pic et surplombant sur lui, isolent du reste du monde. […]. Nous continuâmes de remonter les rives de ce petit ruisseau : à cent pas de l’extrémité du vallon, il se bifurque comme un Y, car il y a deux sources ; l’une d’elle sort d’une roche vive par une ouverture assez large pour qu’on la poursuive dans ce corridor sombre l’espace de cent toises environ, au bout desquelles on la surprend jaillissant de terre ; l’autre, qui descend d’une fontaine supérieure, tombe d’une hauteur de cent pieds, transparente comme une écharpe de gaze, et glissant sur la mousse verte dont sa fraîcheur a tapissé le rocher ».

Et Alexandre Dumas de conclure :

«  J’ai visité depuis les belles vallées de la Suisse et les somptueuses plaines de l’Italie ; j’ai descendu le cours du Rhin et remonté celui du Rhône ; je me suis assis sur les bords du Pô, entre Turin et la Superga, ayant devant moi les Alpes et derrière moi les Apennins : eh bien ! aucune vue, aucun site, si varié, si pittoresque si grandiose qu’il fût, n’a pu me faire oublier mon petit vallon de Bourgogne, si tranquille, si solitaire, si inconnu, avec son ruisseau si frêle qu’on a oublié de lui donner un nom, et sa cascade si légère que le moindre coup de vent la soulève et va l’éparpiller au loin comme la rosée ».   

Belle séance de dédicace à Etang-sur-Arroux. Prévue jusqu'à 12h30 ce dimanche, à 11 heures, tous le stock de mes ouvrages étaient vendu. Merci à Christophe d'avoir organisé cette séance en compagnie de deux autres auteurs. Et en plus, dans une ambiance particulièrement chaleureuse.

Cela m'a naturellement libéré plus vite et permis de visiter, en revenant vers Dijon, plusieurs choses très intéressantes pour des ouvrages futurs. Notamment au "Bout du Monde" sur la commune de Change, prés de Nolay, en Côte d'Or. Un site méconnu selon moi. Et plein de mystères avec ses grottes et son passé. 

En passant, à Cormont, j'ai rencontré un couple sympathique, Françoise et Michel Fourrier et l'aménagement réalisé devant leur maison particulièrement réussi. Michel, "pour ne pas avoir à tondre la pelouse" m'a-t-il dit, à fabriqué ces étonnantes maisons que l'on peut apercevoir sur cette photo. Comme quoi, l'insolite se trouve souvent au détour du chemin. Il suffit de regarder tout en restant prudent dans la conduite bien sur. A bientôt. Alain  

Un moment particulièrement riche avec mon petit-fils Yohan dans les Alpes autour du Mont-Blanc. Il faisait chaud, ça grimpait, papy était un peu essoufflé. Avant de grimper, un sandwiche aux fromages de montagne, de quoi nourrir 3 personnes par l'hôte du Miage. Cette première image au Col du Tricot, temps de montée estimé : 2 heures - pour Yohan : 1h 13 - pour Papy : 1h 36. C'est pas mal - Ici à 2 120 mètres. Il fait du vent là-haut. On est entouré d'autres touristes, un avion de tourisme passe à quelques mètres au dessus de nous. Quelques moutons, un bouc, et des gens super sympas. Ce soir, on dort aux chalets du Miage après un repas copieux : soupe de légume locale, salade, omelette aux pommes de terre largement pour quatre ou six, fromage, et cette super tarte aux myrtilles. 

Le lendemain, retour du Miage pour le col du Bonhomme. C'est dur mais sympa. Finalement on s'arrête au lac de Jovet (2 174 m) pour passer u moment de repos relatif. Cela ne nous empêche pas de visiter cet ancien pont romain aujourd'hui bien abîmé.