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Alain Marc Lequien

Alain Marc Lequien

Auteur, conférencier. Ouvrages : En cheminant vers Compostelle - Destins croisés, le périple de deux ados en quête d'identité - Vauban, humaniste, précurseur du Siècle des Lumières - Au cœur du Moyen Âge - Des ovnis dans le ciel de Bourgogne - Père et Fils sur le Caminho Portuguès - Sur les pas de Sigéric (La Francigena)- Recettes créoles de Da ti Clé - Bons Cousins Charbonniers et + de 20 ouvrages ...

Publié le par AlainLequien

Alain-1966-travail-bar.jpg   1966 : depuis plus de 2 ans, je travaille dans cet établissement comme barman et homme à tout faire. Je n'ai pas encore mes 17 ans et déjà, j'ai des projets plein la tête : voyager, profiter de la vie, réussir, ...

  Tous me traitent alors de fou (ce sera une constante de ma vie lorsque je ferais des choses sorties de la norme) car j'ai l'ambition de sortir de ma condition d'enfant plus ou moins abandonné par sa famille et recueilli par un vague demi-frère. .

  Cette photo a été prise une quinzaine de jours avant que nous quittions la France, mon copain Rom et moi, pour tenter l'aventure du travail dans un kibboutz en Israël.

  Nous allons parcourir l'Europe pendant plusieurs mois, visiter de nombreux pays, faire des rencontres sympas et d'autres beaucoup moins, vendre notre sang en Gréce, avant de nous faire arrêter en Turquie. Après quelques semaines de prison - c'était chaud dirions-nous aujourd'hui - ce sera le rapatriement grâce aux parents de Rom et pour moi, l'enfermement, avant de m'échapper de nouveau.

   Il est vrai que mon tuteur voulait faire de moi un fermier. Grands sourires. Je ne me voyais pas labourer la terre, traire les vaches, ... Et, en disant cela, j'ai beaucoup de respect pour les hommes de la terre, mais ce n'était pas mon ambition.

   Je repartirais et je réussirais cette fois là. Mais c'est une autre histoire. 

   Peut-être un jour un ouvrage, qui sait ...    

   Rom, si un jour tu lis ce message lancé à la mer ...

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Publié le par AlainLequien
Publié dans : #Activités d'auteur

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En ce lundi de Pentecôte, juste avant d’aller faire 2 à 3 heures de marche, je me suis posé modestement cette question très basique - je suis un auteur en devenir.

 

Et ce qui m’est venu rapidement en réflexion, c’est que l’écriture est un combat, un moyen de lutte.

 

 

Tout d’abord, un combat contre soi-même car l'écriture exige rigueur, analyse, sensibilité, recherche du mot juste qui doit faire passer une idée la plus précise, la plus ressentie possible par son auteur.

Contre soi-même aussi car j'écriture est un moyen d’évacuer la partie sombre qui est en soi-même. Elle permet, au travers de tes personnages, de formaliser ce que tu n’oserais pas dire. Non par peur de l'exprimer oralement, mais parce que cette expression permet à chacun d’y réfléchir posément, d’y revenir en retirant cette obligation de répondre à la va-vite, de façon spontanée et souvent irréfléchie.  

Ensuite, exprimer son combat contre les injustices, contre ces chaines qu’il faut abattre. Combien d’entre nous ont pris conscience de notre devoir de lutter pour la liberté, la tolérance, contre le racisme, l’ambition perverse en lisant certains livres. Les auteurs sont souvent des éveilleurs de conscience. L’écriture devient alors un cri lancé à la face des bien-pensants, de ceux qui croient détenir une vérité et qui tentent d'imposer leurs vues.  

Ces phrases, ces mots que parfois tu écris, réécris à plusieurs reprises vont traverser l’imaginaire de ton lecteur. Celui-ci devient progressivement ou bien ton complice dans le partage, ou celui qui va te contredire. Le dialogue peut alors s’engager. Mais saches que tes mots dans l’imaginaire de l’autre peuvent prendre le sens qu’il veut. Il va l’interpréter en fonction de sa propre sensibilité, de son vécu, de ses envies.

L’écriture, et son pendant la lecture, sont alors liberté.

Progressivement, nos lectures vont nous bâtir.

Ce que j’essaie de transmettre par mon écriture ressemble à mon cœur.

A suivre ….

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Publié le par AlainLequien

theatre-en-mai-mini.jpgHier soir, je suis allé voir Notre Terreur, une pièce de théatre passant à la salle Fornier dans le cadre du festival Théatre en mai à Dijon. 

Cette pièce de 2h15, jouée par les 9 acteurs de la Compagnie d'Ores et déjà, nous fait revivre cette période particulièrement méconnue de notre histoire révolutionnaire.

C'est ainsi que l'action commence le 10 août 1792, avec la chute de la monarchie pour se terminer le 10 thermidor An II (28 juillet 1794) avec l'exécution de Robespierre.

Partir des fondations de notre république et l'interroger, tel est l'objectif de ces acteurs.

Rompue à l'improvisation, la compagnie d'Ores et déjà travaille le matériau historique de la Terreur, se l'appropriant pour mieux nous la raconter.

Cette pièce mouvementée confronte le récit historique à la problématique de l'action politique passée, présente et à venir.

Des acteurs formidables et trés investis dans leurs rôles comme Samuel Ayache, Benoit Carré, Antoine Cégarra, Eric Charon, Pierre Devérines, Vladislav Galard, Lionel Gonzales, Arthur Igual, Leo-Antonin Lutinier.

A ne pas manquer sous aucun pretexte (du mercredi 19 au vendredi 21 mai 2010).

Amicalement

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Publié le par AlainLequien
Publié dans : #Société des Auteurs de Bourgogne

alain2Quitter rapidement un poste en responsabilité dans lequel l’on s’est investi pleinement est toujours un questionnement sur la relativité des choses.

J’ai donc pris mon temps, presqu’un mois, pour écrire ces quelques mots annonçant ma démission de la présidence de la Société des Auteurs de Bourgogne après 10 mois au service des auteurs. Prendre son temps, c’est réfléchir, c’est agir avec sérénité loin de toute polémique. Cela convient très bien à mon caractère qui privilégie toujours le consensus aux intérêts particuliers.

 

Lorsque l’on est venu me proposer de prendre cette présidence, j’ai hésité, mais cette belle et vieille dame qu’était l’association était en attente suite au départ de Michel Huvet.

J’ai donc accepté cette charge en juin 2009 avec le projet de dynamiser la SAB. En quelques mois, des progrès évidents ont été réalisés, mais devant la suspicion, certains égos et des susceptibilités dignes d’un autre temps, la tâche devenait difficile, voire impossible. J’aurais pu me battre, mais très honnêtement je n’ai plus de temps à perdre à dépenser mon énergie dans des futilités, dans la lutte contre de vieux démons qui revenaient comme un disque rayé s’ancrer sur un passé révolu.

La vie est si courte et il faut savoir choisir là où l’on peut se réaliser pleinement. De plus, je n’ai pas rencontré de volonté réelle d’évolution, cette volonté qui permettrait de se projeter dans l’avenir alors que le monde du livre est en pleine mutation.

 

Comme je l’avais publiquement annoncé, j’avais prévu de quitter mon poste au bout de trois ans au maximum tant je sais que les titres sont illusoires et accessoires. J’ai même proposé mon poste à l’un des membres du bureau lors de l’avant dernier conseil d’administration. Mon grand regret sera de n’avoir pu travailler que 10 mois sans avoir pu assurer une transmission dans la sérénité. Et ces quelques mois resteront pour moi une expérience humaine qui me marquera.

Sans états d’âme, loin du passionnel, j’ai quitté ce poste sereinement, me donnant du temps pour réaliser des choses passionnantes, écrire, marcher, réfléchir, agir …

Je tiens à remercier du fond du cœur tous ceux qui m’ont fait confiance, et dont j’ai pu apprécier les qualités humaines au cours de ces quelques mois.

Bon courage à ceux qui reprendront le flambeau.

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Publié le par AlainLequien
Publié dans : #Activités d'auteur

Bonjour à tous,

m39-fig50-represent-charbonnier.jpgTrés heureux de voir qu'hier soir, il y avait beaucoup de monde pour mon intervention sur les Bons Cousins Charbonniers à Besançon. De quoi redonner un petit coup de pouce à ce Compagnonage de la forêt dont l'origine remonte certainement autour de l'an mil, avec les grands défrichements et des fondements celtiques, dont François 1er fut, selon la légende.

En voici la légende succincte.

le roi François 1ers’étant égaré à la chasse dans une grande forêt, s’était par inadvertance assis sur le billot servant de trône au Père-Maître. Celui-ci l’en délogea en prononçant cette phrase célèbre passée à l’état de proverbe : Charbonnier est maître chez lui. Le roi fut néanmoins secouru par ce charbonnier, qui l’initia aux rites des Bons cousins. En remerciement de cet accueil, le roi les prit sous sa protection. Ils eurent des privilèges tels que l’exemption d’impôts fonciers. Le roi avait alors pris l’habitude d’appeler ses amis : mon bon cousin …

Importé en Italie par un franc-comtois, Pierre-Joseph Briot, il deviendront plus politique et reviendrons à la chute de Napoléon 1er sous la forme des Carbonaris. Ils seront acteurs lors des révolutions de 1830 et de 1848.

Ils disparaitront sous les boutoirs d'un Napoléon III ayant pourtant fait son serment de BCC vers les années 1850/1855.   

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