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Alain Marc Lequien

Alain Marc Lequien

Auteur, conférencier. Ouvrages : En cheminant vers Compostelle - Destins croisés, le périple de deux ados en quête d'identité - Vauban, humaniste, précurseur du Siècle des Lumières - Au cœur du Moyen Âge - Des ovnis dans le ciel de Bourgogne - Père et Fils sur le Caminho Portuguès - Sur les pas de Sigéric (La Francigena)- Recettes créoles de Da ti Clé - Bons Cousins Charbonniers et + de 20 ouvrages ...

Publié le par AlainLequien
Publié dans : #formation - coaching dirigeant

FIL76.GIF   Dans le cadre de la loi sur l'emploi des séniors, je suis en train de finaliser et de mettre en place une formation spécifique pour mener qualitativement des entretiens proposés tous les cinq ans dit de "mi-carrière" pour toutes toutes les personnes ayant atteint 45 ans ou 20 ans de carrière.

   Cet entretien individuel, trés spécifique, est différent de l'entretien d'évaluation professionnelle que nous connaissons dans les entreprises et les collectivités.

   L'objectif et de permettre à ces professionnels d'anticiper leur seconde partie de carrière - n'oublions pas que l'âge d'accés à la retraite sera certainement augmentée - et d'en examiner les perspectives en fonction de ses souhaits et des possibilités de la collectivités et de l'entreprise.

   C'est aussi l'occasion de faire le point sur un éventuel réaménagement des conditions d'emploi tels que aménagement de poste, aménagement d'horaires, mobilité, changement de carrière, tutorat, ou de toute autre adaptation prenant en compte l'expérience professionnelle. 

   C'est l'occasion pour les collectivités et les entreprises de valoriser la transmission des savoirs, et des compétences en développant la pratique du tutorat.

   Pour les collectivités, c'est l'occasion aussi de cumuler cet entretien avec la Loi n° 2009/972 du 3 août 2009 relative à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique.

   Bien mené, cela peut devenir une richesse pour la collectivité et l'entreprise.

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Publié le par AlainLequien

   C'est avec un grand plaisir que je suis allé au Grand Dej' de Dijon, au lac Kir

   L'an dernier j'y étais au titre de la SAB, cette année, c'est comme visiteur.

   J'y ai rencontré des personnes trés impliquées pour m'aider à remplir mon engagement au sein de Mathusalem Bourgogne/Franche-Comté : sur la maladie d'Alzeimer, sur les accompagnements en fin de vie, sur les soins palliatifs, qur les souffrances liées à l'alcool, sur les AVC, ... j'y ai appris beaucoup de choses pour me mettre au service de nos Anciens qui en ont besoin.

   Au moins dans cette association, mon engagement de servir prend tout son sens, loin des égos surdimensionnés.

   Bravo à la ville de Dijon.

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Publié le par AlainLequien
Publié dans : #Activités d'auteur

A lire dans quelques semaines dans mon nouvel ouvrage : les Nouveaux Mystères de la Saône-et-Loire - éditions de Borée

 

Eve-Autun-web.jpg   Eve est la mère des vivants mais aussi la compagne d’Adam sur laquelle le livre de la Genèse, fait retomber l’initiative et une grand part de la responsabilité du péché originel. Ainsi, les autorités religieuses ne manquèrent-elles pas de considérer les femmes comme des filles d’Eve séduisantes et dangereuses, des créatures inférieures que l’homme devait dominer pour ne pas se laisser entrainer dans ses instincts.

 

   Aucune figuration de cet état d’esprit n’est plus significative que cette Eve d’Autun sculptée au début du XIIe siècle. On y voit une Eve rampante, lascive, prenant appui sur ses genoux et sur les coudes au milieu de végétaux. On la dirait photographiée, prise sur le vif, au moment même où elle cueille un fruit qu’elle va offrir à son compagnon. Elle est belle et devait soulever l’admiration avec son corps nu, véritable modèle pour l’art symbolique qu’est l’art roman.

 

   Mais, comme cela arriva pour le tympan du Jugement dernier (voir ci-dessous), les chanoines devaient considérer ces deux tympans comme trop obscènes. Je dis bien ces deux tympans, car si l’on peut encore admirer celui d’Eve, on n’a toujours pas retrouvé celui d’Adam. Ces œuvres étaient uniques et certainement trop suggestives. C’était l’une des rares fois, peut-être même la seule, où Adam et Eve étaient représentés allongés, et non debout auprès de l’arbre de la Tentation.

Ils furent vendus par les chanoines à un entrepreneur qui en fit usage comme pierre de construction. C’est ainsi que l’on retrouva Eve dans les murs … d’une pharmacie autunoise.

 

   Quand à Adam ? Est-il toujours inséré dans un mur ? A-t-il été détruit ? Est-il dans une collection particulière, soigneusement conservé comme trésor familial ?  

   Peut-être qu’un jour, espérons-le pour l’art, il réapparaitra pour être mis à la disposition de tous.  

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