Nous sommes dans les années 1890 dans la commune de Saint-Denis-de-Vaux forte de deux cent cinquante habitants qui se situe non loin de Chalon-sur-Saône et dont les habitants s’appellent les Dionysiens, Dionysiennes.
Une jeune bonne de dix-neuf ans qui s’occupait d’une femme âgée arriva affolée chez le père du narrateur en lui déclarant qu’il y avait le diable dans la maison. Celui-ci donnait de grands coups fracassants contre un placard. L’homme saisit son fusil et se rendit dans la maison.En arrivant, il entendit véritablement un grand vacarme. Ce bruit se déplaçait. Quand on se trouvait à la cave, le bruit provenait du grenier. Quand on était au grenier, le bruit provenait du bas. L’homme vida le placard, fouilla le fenil et ne trouva rien. Le bruit cessant, il rentra chez lui.
A peine arrivé, la bonne revint. De nouveau, le bruit était revenu. Il reprit ses recherches.Comme l’on commençait à parler de la « fée électricité », il regarda s’il n’y avait pas une de ces nouvelles machines.Comme l’aïeule était âgée et de santé précaire, il décida de dormir dans la maison ce jour et les jours suivants. Il identifia que le bruit provenait surtout de la chambre de la bonne. Cela dura huit jours et huit nuits.
La dernière nuit, on entendit des trainements de chaines au grenier, puis, tout redevint calme. On apprit un peu plus tard qu’une femme était passée chez la fille de l’aïeule, qui habitait Thury (Côte d’Or), pour lui soutirer de l’argent afin de dire des messes.
Quelques jours après ces événements, la jeune bonne eut des crises de nerf et dut être soignée. On la soupçonna d’être l’auteur du vacarme « sous l’effet d’une hypnose » provoquée par quelqu’un qui voulait soutirer de l’argent à cette famille. En quelque sorte, elle aurait servi de médium. A lire dans les Nouveaux mystères de Saône-et-Loire (Editions de Borée) dans toutes les bonnes libairies (Fnac .. ). Alain