Après avoir quitté la Société des Auteurs de Bourgogne, j’ai rejoint comme sociétaire la Société des Gens de Lettres (SGDL).
A l’occasion d’un stage de professionnalisation que je viens de terminer (avec des intervenants de très haut professionnalisme - je vous en reparlerais), je voulais vous présenter cette association par trop méconnue par de nombreux auteurs.
Fondée en 1838, sa vocation est la défense du droit moral, des intérêts patrimoniaux et du statut juridique et social de tous les auteurs de l'écrit, quel que soit le mode de diffusion de leur œuvre. Organisme de réflexion, d'initiative et de surveillance au service de la création intellectuelle, la SGDL est attentive à toutes les mutations dans la production et les modes de diffusion de l'écrit (c’est la cas avec le livre numérique actuellement) et se donne comme devoir d'initier des changements dans les lois et les usages, de surveiller leur application et de servir de médiateur entre les divers partenaires, publics ou privés. Elle s'attache à la promotion du patrimoine littéraire et poursuit activement les échanges culturels avec les autres pays. Elle dispense des prix littéraires avec les dons et les legs qu’elle a reçu.
Elle est présente dans toutes les organisations nationales et internationales qui travaillent en permanence à la défense des auteurs et à l'unification des systèmes juridiques. De plus, elle apporte un soutien individuel aux auteurs avec une assistance sociale en période difficile et un conseil juridique et social.
La SGDL propose également un service de protection des œuvres, sous toutes leurs formes, qui constitue une preuve d'antériorité en cas de plagiat.
Les bureaux se trouve dans l’hôtel de Massa (voir photo), appartenant à l’État et cédé à la Société des Gens de Lettres pour un bail emphytéotique jusqu’en 2026. Il est classé Monument historique depuis 1926. A suivre …