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M39bfig62foyard.jpgD'ici la fin de l'année, trois de mes ouvrages seront édités (les numéros 10, 11 et 12) : les nouveaux mysteres du Jura (éditions De Borée), les ovnis en Bourgogne, 200 cas répertoriés  (éditions Doyen), Reflexions maçonniques en loge symbolique - volume 2 - (Editions Doyen).

En avant première, voici une des histoires des nouveaux mystères du Jura, un dialogue entre un vieil arbre (le vieux Foyard) et un cousin charbonnier qui lui annonce sa mise à mort.

Sur le site des « baraques du 5 », à Our, près du four à pain, on peut prendre connaissance d’une lettre émouvante écrite par un enfant de la forêt, Joseph Duraquet, en l’honneur d’un vieil arbre, le vieux Foyard. Le dialogue commence par une intervention du grand-père gros Foyard des baraques : 

- En l’honneur des fêtes de Noël et du jour de l’An, je reviens te faire mes meilleurs vœux pour l’année 1927 et 1928 (sic

– Merci grand-père, répondit Joseph, j’ai une triste nouvelle à t’apprendre, je tremble pour te le dire et je m’enquerai à ton devoir de tan avertir.

Qui a-t-il donc, toutes les tiennes autour de toit (sic).

– Chênes et hêtres ont passé à la cour martialle et nos forestiers sans pitié les ont tous condamné à mort et je crains qu’il (sic) te fasse subir le même sort : haut, haut, le même sort.

« –Moi qui toute ma vie a luté contre les grands vents les horages et la tempête ; il faudra donc que sa soi la cogné qui me jette à terre.

« – Oui, grand-père, si la cogné te jette à terre sa sera une grande douleur pour moi, car ici je n’ai plus que toi je ne verrai plus et n’entendrai plus dans les beaux jours du moi (sic) d’avril le coucou qui voltige autour de toi en chantant sa chanson qui réjoui (sic) tous le monde, je ne verrai plus les jeune hiboux s’amuser et jouer à la cache-cache dans ton grand branchage. Enfin je n’entendrai plus le murmure du vent dans ton joli feuillage, mon grand-père, prends courage.

– Oui je prendrai courage car je vois que tu pense (sic) à moi et que ta pensé rapproché (sic) de la mienne, vu encore mon age je peu (sic) encore avoir un recour en grâce.

 – Grand-père si tous nos forestiers apporte (sic) un verdict de mort, tu emporteras avec toi les meilleurs souvenirs et à notre dernier survivant des baraques verseront des larmes. Grand-père, la nuit tombe je te dit (sic) haut (sic) revoir et n’on (sic) encore adieux (sic).”

« J.D. Enfant de la forêt. »

Cette lettre est un véritable message d’amour et de tendresse qui lie l’homme de la forêt avec les arbres. Émouvant !

A vous revoir. Alain.

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