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Votre auteur.
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Hautes-Alpes - À l’occasion de cette fête d’origine celte, plongée au cœur de trois récits repris dans “Mystères des Hautes-Alpes”, d’Alain Lequien - Diable et sorcière, couple star d’Halloween.

Tel est le titre du Dauphiné Libéré qui a édité un article sur mon ouvrage sur les Mystères des Hautes Alpes.

Halloween, jour des forces du mal. L’occasion de vous conter trois histoires issues du folklore haut-alpin, reprises par Alain Lequien dans “Mystères des Hautes-Alpes”. Ainsi, à La Chapelle-en-Valgaudemar, le diable convainquit un gentilhomme de mentir sous serment, ce dont il eut à se repentir. À Freissinières, grâce à un vieux grimoire, un chat et des incantations, c’est un paysan qui y fit appel, à ses risques et périls. Enfin, il y a quelques siècles, à Arvieux, mieux valait ne pas être prise pour une sorcière. Dossier réalisé par Vincent DANET.

Hautes-Alpes - à l'occasion de cette fête d'origine celte... (1/11/2015)
Les mystères des Hautes-Alpes.
Les mystères des Hautes-Alpes.

« Je suis un voyageur curieux, m’intéressant à tout, posant beaucoup de questions, avide de rencontres. » Ainsi se présente Alain Lequien, auteur, l’année dernière, de “Mystères des Hautes-Alpes”. Après, entre autres contrées visitées, le Jura, la Savoie et la Saône-et-Loire, l’infatigable marcheur en quête d’histoires à conter a traîné ses guêtres dans un département qu’il connaît bien.

« J’habite Dijon, mais c’est la montagne mon horizon privilégié. J’ai beaucoup arpenté les Hautes-Alpes, surtout la région de Briançon et de Guillestre, mais aussi les Alpes-de-Haute-Provence. Les paysages y sont magnifiques. » L’homme y a fait de nombreuses découvertes, propres à nourrir son ouvrage. « Je parle avec des conteurs, qui sont une bonne source de mythes et légendes d’un territoire. » Il s’est aussi appuyé sur des textes et des archives dénichées à la Bibliothèque nationale de France.

Dans “Mystères des Hautes-Alpes”, sorcellerie et diablerie occupent une place privilégiée. Son auteur avoue toutefois que, « par rapport à d’autres départements, j’ai trouvé moins d’histoires de ce genre, mais ça ne veut pas dire qu’il y en a moins qu’ailleurs, juste que je n’en ai pas eu connaissance. Les traces écrites sont assez rares. »

Sur le chemin...
Sur le chemin...

Hérésie vaudoise et Patarons du Champsaur

Il reste que la géographie locale est pourtant propice aux histoires diaboliques et de sorcières, comme l’analyse Alain Lequien. « Dans un pays de montagne, où les communications étaient difficiles, les gens vivaient en autarcie. Ils étaient peu ouverts sur le monde, ce qui fait que, dès qu’une personne sortait un peu de l’ordinaire, on la regardait d’un drôle d’œil, lui prêtant des pratiques peu catholiques », confinant donc, parfois, à la sorcellerie…

Ce thème, dans les Hautes-Alpes, se confond aussi avec l’hérésie vaudoise. Persécutés par l’Église parce que passés à la Réforme, les Vaudois se sont largement réfugiés dans les vallées alpines du Piémont. Ils étaient de même nombreux dans la région de Briançon. « Ils ne pratiquaient pas plus la sorcellerie que d’autres, précise Alain Lequien, mais, ayant une croyance différente, se réunissant en secret, ils attisaient toutes sortes de rumeurs. »

Le petit Albert...
Le petit Albert...

Il en allait ainsi des “Patarons”, notamment dans le Valgaudemar. Ces catholiques refusèrent les termes du Concordat de 1801, qui mettait en place une sorte d’Église d’État. Dans le Champsaur, ils menaient une vie austère, baptisant eux-mêmes leurs enfants et se confessant à Dieu sans intermédiaire. Ces pratiques cachées entraînèrent, elles aussi, la suspicion, mais point de sorcellerie là-dedans, contrairement aux histoires que nous allons vous conter.

A très bientôt.

Alain Lequien dit Bourguignon la Passion.

Tag(s) : #Interviews
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